Du 21 novembre au 04 décembre 2013 ...

Le but de ce voyage au Népal réservé aux femmes n’est absolument pas  la course à pied, même si cela est une composante de ce séminaire.  L’objectif est clairement établi sur un travail de découverte sur le  bien être, l’efficacité personnelle et l’organisation de sa vie pour  s’épanouir au quotidien tout en assumant toutes ses responsabilités.
Mesdames,  apprenez à organiser votre vie et votre bien-être en apprenant à vous  occuper de vous, à intégrer dans votre planning professionnel de femme  et parfois de mère, du temps qui vous est réservé, apprenez à passer  certaines limites car vous n’avez pas lieu d’accepter tous les  stéréotypes !

Ce séminaire intègre 1h à 1h30 maximum de course à  pied le matin (marche rapide pour celles qui ne courent pas) pour  instaurer les notions de défoulement, de bien-être comme de  compétitivité, puis un trek du point d’arrivée de l’étape du jour  jusqu’au lodge du soir avec des explications sur l’environnement, la  gestion de l’urgent et l’important, … Ce contexte vous permettra  de réfléchir à votre environnement comme à ce qui est superficiel ou  réellement important dans votre quotidien. En fin d’après midi nous  réaliserons une séance collective d’1h à 1h30 de réflexion sur des  sujets qui vous permettront de vous assumer, vous assurer, vous imposer,  vous organiser, faire des choix de vie, … Enfin la soirée en lodge  comme n’importe quel randonneur vous permettra d’apprendre à vivre avec  le soleil comme repère temps plutôt qu’avec la télé.

Au même titre que vous allez vous découvrir, vous découvrirez une culture et une histoire, ainsi que d'agréables surprises ...

Sérénité Consulting s’occupe de toutes les formalités et réservations pour que vous n’ayez  qu’à vous occuper de votre bien-être et vous propose un encadrement  professionnel et connaissant parfaitement la région et l’environnement.

Offrez-vous une évasion dont vous ne reviendrez plus jamais pareille !

- Téléchargez la brochure Miss Annapurna au format PDF (1,7 Mo)
- Téléchargez le bulletin d'inscription Miss Annapurna au format PDF (254 Ko)

Date limite d'inscription : 02 OCTOBRE 2013

Le parcours du trek :

Jour N°1 : de Kande jusqu'à Deurali en course* puis trek jusqu'à Landruk.
Jour N°2 : de Landruk jusqu'à Jhinu Danda en course* puis trek jusqu'à Sinuwa en passant par Chomrong.
Jour N°3 : de Sinuwa jusqu'à Dhoban en course* puis trek jusqu'à Deurali.
Jour N°4 : trek jusqu'à Machapuchare Base Camp puis course* de MBC au camp de base des Annapurna puis trek jusqu'à Deurali.
Jour N°5 : de Deurali jusqu'à Bamboo en course* puis trek jusqu'à Chomrong
Jour N°6 : de Chomrong jusqu'à Kimrong Danda en course* puis trek jusqu'à Ghandruk.
Jour N°7 : de Ghandruk à Birethanti en course* puis trek jusqu'à Nayapul

* ou marche rapide.

Et ce que vous ne trouverez nulle part ailleurs :

- un plan d'entraînement personnalisé, car s'il n'est pas utile d'être super affûtée, plus vous serez préparée physiquement plus vous vivrez ce séjour sereinement
- une liste du matériel obligatoire, mais aussi et surtout une liste du matériel conseillé pour vivre dans les meilleures conditions ce séminaire
- un médecin, un guide, des assistants et votre animateur pour évoluer en permanence en toute sécurité
- une prise en charge totale dans le budget, donc repas et petits dej sont tous compris, visites, frais de transport, guide, hébergements, massage et taxes diverses aussi !!
- un animateur qui connaît tant son métier que le terrain pour que vous viviez au mieux ce séjour et en reveniez à coup sûr avec ce que vous en attendiez pour mieux gérer votre vie
- un suivi de votre évolution au fil des jours pour vos proches pour que la séparation soit plus douce
- quelqu'un à votre disposition pour répondre à toutes vos interrogations avant de partir car nous ne sommes pas voyagistes mais organisateurs de séminaires !
- et bien entendu le plus important : du temps pour réfléchir et prendre du recul sur votre vie

LES NOUVELLES DE 2011 :

 
13 novembre 2011 :
Nous voici à 4 jours du départ, les questions fusent tant d'impatience que d'inquiétude ... légitime. Une aventure vers un nouveau pays, un nouveau contexte et vers une découverte personnelle, forcément cela laisse la place à l'interrogation.
Mais pas d'inquiétude il s'agit là de la version positive du stress, celle qui permet d'être à son maximum et d'avoir tous ses sens en éveil.

18 novembre 2011 :
Nous sommes bien arrivés à Kathmandou. Le temps était brumeux mais n'a pas empêché d'apprécier la surprise de la découverte : architecture, circulation, singes sur la route, couleurs, odeurs, alimentation, ... tout est à l'opposé du repère continental des filles qui pour l'heure sont émerveillées.
Ce soir nous avons joué à "je vais t'alléger ton sac" et elles ont appris à distinguer le confort, le superflu et l'essentiel pour partir avec un sac de 7 à 7,5kg maxi, hors eau, pour tenir tout le trek, en toute sécurité et en tout confort ... pour ici.
Demain levé à 5h30 pour partir à 7h pour Pokhara. Au programme 7h de bus à travers la campagne Népalaise avec encore une multitude de découvertes.

Pour celles et ceux qui seraient perdus, nous avons un décalage horaire de 4h45, ainsi demain à 7h ici il sera 2h15 du matin en France.

19 novembre 2011 :
Après un petit déjeuner pris à 5h50 nous voici dans le bus pour vivre le Népal par les terres direction Pokhara. 7h30 de routes à tressauter à croire que l'on ne passera jamais alors que personne ne freine et surtout à observer les gens et les paysages, merveilleusement authentiques. Notre bus tombe en panne à 500m de l'hôtel et nous oblige à finir a pied. On apprécie que ce n'ait pas été à 1h de là ...
La suite est plus sereine puisque nous faisons 1h de barque sur lac de Pokhara pour visiter le temple qui se trouve en son centre, admirer les 7 et 8000m qui nous entourent et observer les singes dans la nature qui sautent d'arbre en arbre et plongent dans le lac. Pour terminer la journée nous dînons dans un excellent restaurant Tibétain où nous nous rechargeons d'un plat typique qui sera notre dernier bon repas.

L'inquiétude de savoir si elles seront à la hauteur se mêle à l'impatience d'y être enfin. Demain matin 7h ce sera donc le grand départ pour le trek ... et l'aventure !

20 novembre 2011 :
Ca y est le grand jour est arrivé, nous quittons Pokhara pou Kande (en bus donc toujours aussi épique) départ du trek. Nous commençons par une course jusqu'à Australian Camp d'à peine 1h. Ca monte beaucoup avec pas mal d'escaliers et il fait surtout très chaud.

Après cette entrée en matière corsée nous trekons paisiblement jusqu'à Landruck en découvrant les faux plats Népalais (une grande montée, une grande descente) les yeux grands ouverts, ébahis par la beauté des paysages. Arrivés à Landruck nous visitons une école et nous nous amusons 1H durant avec les enfants.

21 novembre 2011 :
Après une longue soirée discussion et jeu de cartes, les filles viennent de découvrir comment avoir chaud, voire trop chaud au lit, une première révolution, surtout en montagne. 7h30 les voici parties en courant jusqu'à Jhinu Danda. Le changement de terrain a aussi permis de changer le classement car la technique était différente. Laurence a de son côté trouvé le moyen de ne pas prendre le bon chemin, mais d'avoir bien retenu comment le retrouver.
Le temps magnifique nous permet toujours de jouir à 100% de la beauté des lieux. La suite du trek nous a amené à Sinuwa après avoir passé Chomrong. Une multitude de marches en pierres, des montées et descentes sévères et des ponts suspendus étaient au menu du jour. Tout le monde est en forme et commence à se sentir totalement détaché de son quotidien. 

22 novembre 2011 :
C'est par une température fraiche que les filles prennent le départ de Sinuwa pour Dobhan car nous sommes sur le versant caché du soleil à cette heure ci. Mais heureusement en courant elles ont chaud et restent en t-shirt. Les paysages ont totalement changé encore une fois avec une autre végétation et d'autres difficultés. Nous trekkons ensuite jusqu'a Deurali à 3200m, le parcours est éprouvant mais si beau. L'arrivée, puis le déjeuner, puis la sieste sur une terrasse au soleil font oublier la fatigue. Une fois le soleil disparu le froid nous rappelle en quelques secondes que nous sommes à 3200m d'altitude, mais tout le monde est bien equipé. Tout le monde va bien et demain c'est l'ascension finale. 

23 novembre 2011 :
De Deurali au camp de base du Macchapuchre (3700m) nous avons grimpé en trekking histoire de finir par une course du jour mythique : du Macchapuchre jusqu'au camp de base des Annapurna (4200m). Evacués les doutes une fois l'accomplissement d'avoir atteint cet endroit magique qu'aucune  ne veut quitter. Petit cours sur les 7 et 8000m qui nous entourent, les morènes, les shortens, ... avant de déjeuner plein soleil à 4200m en profitant d'un paysage magnifique. Ensuite nous redescendons en trek jusqu'au camp de base du Macchapuchre où nous couchons. Les filles sont en pleine forme, épanouies avec des images et pensées plein la tète, habituées désormais à la fatigue. Le soir comme toujours longues et passionnantes discussions, jeu de cartes et rigolades dans un milieu où nous sommes ridiculement petits. La nuit débute comme souvent par des fous rires avant de dormir malgré un grand froid sans aucun problème, les techniques étant acquises. 

24 novembre 2011 :
La journée commence de nouveau par une course, cette fois ci du Macchapuchre jusqu'à Himalaya, avec encore une fois un nouveau classement, chacune apprenant de jour en jour pour devenir plus efficace. 1h30 d'efforts à apprécier tout ce chemin parcouru pour monter même si par 1 degré, elles doivent rester vigilantes car la glace et la neige rendent piégeux certains passages, quand ce ne sont pas comme d'habitude les pierres et les racines. Mais toutes arrivent sans souci. Ensuite nous trekkons toujours par un soleil fabuleux durant 6h30, soit une sortie de 8h au total pour la journée ! Les filles arrivent très fatiguées mais tellement heureuses d'avoir eu le temps d'admirer le paysage sous un autre oeil (sans le doute de la montée, en descendant et plein soleil). A notre arrivée à Chomrong, nous avons l'agréable surprise de voir un spectacle de jeunes Népalaises qui répètent "it's time for Africa" dans la cour de l'école et nous invitent à partager ce moment. Toutes les filles vont bien malgré la fatigue, les sourires et pensées sont chaque jour plus nombreux et grand luxe ce soir, notre lodge dispose d'une douche chaude hummmm.

25 novembre 2011 :
La course commence dès le départ de Chomrong par 15mn d'escaliers verticaux comme monter à l'échelle avant d'entamer une longue et raide descente sur de la terre sablonneuse jusqu'a Kimrongkholagaon. Les filles se donnent toujours malgré la fatigue qui commence à se faire sentir. Nous trekkons ensuite tous ensemble sur longue et difficile ascension jusqu'à Ghandruk où nous logeons. Nous visitons un musée sur le matériel local historique avant d'entamer une nouvelle ascension au dessus du village pour accéder par un interminable escalier à un temple. Il a encore fait très beau. Les filles mélangent savamment fatigue et plaisir de vivre des moments uniques.   

Tout le monde va donc bien. Ce soir nous dînons local, c'est à dire Dal Bhat (plat quotidien des Népalais) ... avec les mains pour faire comme eux. Demain dernière étape jusqu'à Nayapul.

26 novembre 2011 :
Pour cette dernière étape nous commençons par un trek commun pour descendre 1h45 durant des marches de Ghandruk jusqu'a Kilyu histoire de faciliter la course et de permettre un dernier regard sur les hauteurs.
La course leur réserve une dernière surprise pour cette dernière étape car le départ est donné en ordre inversé du classement général avec 1mn d'écart histoire d'inciter chacune à rattraper celle de devant sans se faire reprendre par celle de derrière. Les encouragements sont incessants et toutes se donnent à fond malgré la fatigue et le poids de ce sac chaque jour un peu plus lourd, du moins le pensent-elles. Elles descendent si bien qu'elles finissent avec 15mn de moins que les prévisions et dans un ordre encore une fois différent. Fatima bien que 3eme remporte malgré tout le classement général, mais toutes ont remporté la victoire la plus importante, celle sur elles-memes et sur leurs doutes du départ.
De Nayapul a Pokhara dans le bus chacune se mue dans le silence, ballotée par le plaisir d'en avoir fini, le remord de quitter un monde merveilleux pour retrouver la civilisation, l'envie dune bonne douche, les images qui défilent à toute vitesse avec ivresse, la fierté d'avoir fait quelque chose hors du commun, ...
Nous nous arrêtons visiter un monastere Tibetain avant d'arriver enfin à notre hôtel où la douche est incontestablement désignée comme le lieu de rêve.
Nous allons ensuite tous nous faire masser durant une heure par des masseurs aveugles aux doigts magiques.
Nous terminons enfin la soirée dans un restaurant Koréen histoire de faire un break avec la nourriture Népalaise peu variée, autour d'un festin qui laisse à chacune l'opportunité de déjà mettre de l'ordre parmi tous ces souvenirs intenses.
Il fait beau et chaud, et toutes les filles sont en pleine forme (en plus elles ont retrouvé les magasins ...).

Un grand BRAVO aux filles qui ont mine rien couru presque 9h et fait plus de 40h de sport en 7 jours si l'on cumule course et trek. Elles se sont donc découvert des ressources qu'elles n'imaginaient pas et qu'elles sauront sans nul doute réutiliser dans la vie.

27 novembre 2011 :
La journée est sur un tout autre rythme, puisque nous partons le matin en moto (toujours épique au Nepal avec la conduite à gauche, les animaux sur la route, les trous, les véhicules qui doublent sans visibilité et le klaxon qui fait office de clignotant) visiter le temple Bouddhiste (Worldpeace) qui domine le lac et la ville de Pokhara. Nous avons toujours un oeil sur les Annapurna et le Macchapuchre. Moment de grâce cette vision comme si l'on était en avion.
Ensuite les filles regardent Ludo se faire raser par un barbier pour un travail toujours aussi précis mais au protocole si amusant. Puis  chacune chine et apprend à négocier dans les boutiques sans fin qui se succèdent au bord du lac
Le temps est toujours magnifique.
Enfin nous passons une soirée dans un restaurant typique avec un spectacle de danse et chants durant tout le repas, toutes les filles étant "couleur locale" avec leurs tenues achetées durant la journée.

Sans surprise tout le monde va bien.

28 novembre 2011 :
C'est par un des tous premiers avions de Yeti Airline que nous avons quitté Pokhara pour retrouver Kathmandu ce matin. Le vol d'une trentaine de minute aura permis aux filles de découvrir une autre vision encore du Népal puisque durant tout le vol nous avons pu observer les inombrables sommets de la chaine Himalayenne.
A notre arrivée à Kathmandu il faisait toujours aussi beau et chaud, ce qui était fort agréable pour découvrir la ville, le quartier touristique de Thamel et Svayambhunath (le temple de singes), le temple qui domine toute la vallée de Kathmandu.
Nous en avons également profité pour fêter par avance de quelques jours les anniversaires de Laurence et Svetlana dans le plus beau et surtout plus typique restaurant du coin : The Thamel House.

Les filles ont également mis à profit leur après midi pour apprendre très rapidement à tout négocier, ce qui leur procure évidemment un plaisir supplémentaire aux achats ...

Vous l'aurez compris tout va toujours parfaitement pour l'ensemble des filles.

29 novembre 2011 :
La journée est essentiellement orientée découverte de l'historique et de la culture de Kathmandu. Nous débutons ainsi très matinalement par la visite de Bhaktapur, ancienne partie de la ville totalement coupée de la circulation aux batiments toujours habités mais vieux pour la majorité du 17ème siècle et pour certain même du 12ème siècle !!
Nous visitons ensuite Pashupati haut lieu culturel où l'on incinère les corps des défunts morts dans la journée avant de jeter leur cendres dans la rivière.
Enfin nous visitons Boudhanath, où se trouve le plus gros stuppa de toute la ville et où nous admirons autant l'imposant stuppa que les milliers de personnes qui viennent y prier sans discontinuer toute la journée.

Demain ce sera le départ de Kathmandu en fin de matinée pour retrouver les nôtres

30 novembre 2011 :
La matinée est vécue avec une petite boule au ventre puisqu'il est désormais l'heure de partir et de laisser tous ces moments merveilleux dans un coin de son esprit pour prendre l'avion, direction la France avec le ferme espoir de "changer son monde". Après avoir laissé notre guide et ami, Lakpa, nous remplissons toutes les formalités pour revenir à notre réalité ... Le vol se déroule sans encombre, chacune faisant durant ces longues heures le tri entre ses bons moments et ce qu'elle va raconter, à qui, quand, ...

AVEC LE RECUL ...

Parmi les participantes, Fatima et Laurence nous racontent "leur" Miss Annapurna

Fatima, qu'as-tu pensé de l'organisation ?
Ce périple était "organisé" mais grâce à Ludo, cette organisation tenait plus de l’affairement du papa « poules » autour de sa couvée que des évasions structurées et futiles vendues
par les tour operators. Cette chance d’encadrement sécurisant fut essentielle au vu de l’énormité de l’inconnu qui nous attendait. Tourista avant départ garantie ...
Lakpa , notre guide bouddhiste a fait partie de la réussite de cette aventure de part sa bonne humeur et son sourire constant. Son désir et sa fierté de nous parler de sa culture, ses origines, son expérience et sa connaissance du pays. Une association parfaite avec Ludo qui connait bien le Népal et l'organisation, c'était donc parfait !!!
D'un point de vue qualité prix , ce voyage m'a comblé à tout point de vue !! L'originalité
du thème,  toute l'organisation qu'il s'agisse de la course, du trek avec les adaptations apportées au cours du parcours, le choix des logements plus que confortables  même
en montagne par rapport à ce que j'imaginais ... avec toujours des vues incroyables. L'alimentation était malgré tout variée en altitude et la découverte d'autres cuisines en
ville (Tibetain, Coréen, Thai, Nepalais, ...) nous a permis de découvrir beaucoup aussi
de ce point de vue là.
Malgré l'organisation et le programme, j'ai toujours ressenti une sensation de liberté.
Ca vraiment c'est trop fort !!

Qu'en as-tu retiré ?
Quand on relit les instructions fournies avant le départ, nonante pour cent (je suis Belge bien sûr, donc 90% pour les autres) nous invitaient à ne pas nous charger, nous délester, nous alléger. Je sais aujourd’hui que c’est ce que nous  avons fait grâce à ce voyage ; 
nous nous sommes déchargées, délestées, allégées de tous les poids morts de la vie
au quotidien.
Je suis aussi consciente d'avoir été privilégiée de faire partie de ce groupe et d'avoir pu vivre de bons moments de discussions le soir mais aussi à différents moments de la journée. Sans jugement, nous avons pu découvrir un peu de la vie de chacun dans les
joies et les épreuves et apprendre encore plus de l'école de la vie.

Un petit message à transmettre ?
Merci Ludo !! De t'avoir rencontré me rassure un peu sur l'espèce humaine même si ce
genre de belles personnes, je les rencontre plus souvent en vacances au bout du monde. Merci Ludo de ta patience, ta bonne humeur, ta générosité , ta discipline, ... et de ta mauvaise foi quand tu perds aux cartes. :-))
J'ai découvert les prochains projets d'organisation de SERENITE CONSULTING et cela donne déjà très envie. Il ne me reste plus qu'à commencer à épargner pour revivre une
belle aventure avec Ludo et revenir encore plus forte dans ma vie de tous les jours.

Laurence, pourquoi as-tu participé à Miss Annapurna ?
Au départ, la démarche s’inscrivait dans mon parcours professionnel. Consultante travaillant seule, j’éprouvais le besoin de vivre une expérience collective comparable aux séminaires de motivation organisés par mes clients pour leurs cadres. Miss Annapurna était l’occasion de partager un défi physique avec d’autres personnes et d’expérimenter la dynamique d’équipe créée à cette occasion.
Ensuite, en tant que professionnelle du développement durable, j’étais intéressée par l
a réflexion proposée par Sérénité Consulting sur une expérience de vie « avec moins » : expérimenter la « légèreté » exigée par la partie « trail » du trek et côtoyer une société très économe … en énergie, en eau, en consommation de biens de toute nature.
Et puis je souhaitais refonder ma motivation à travailler sur le sujet du développement durable et j’étais
très intéressée par la proposition centrale de Miss Annapurna : « Vous
en reviendrez forcément redynamisée et confortée dans les choix de vie que vous aurez opérés ». 

Que retiens-tu de cette expérience ?
Elle a été très forte, et à plus d’un titre. D’abord, ce stage a été une aventure physique à la fois personnelle et partagée. Avec l’heure et demi de course quotidienne et les heures de marche… dont les rudes montées d’escaliers… pendant 7 jours, le corps a été la vedette, mettant l’esprit au repos. Ce corps s’est révélé être un vrai « ami », capable de bien plus d’efforts que je ne le croyais. L’effort physique fourni chaque jour, plus important que celui de mes pratiques sportives habituelles, est devenu très vite une source de plaisir : j’ai rarement ressenti une impression de « galère », même pendant la montée au camp de base des Annapurna… il est vrai que j’ai choisi, presque toujours, de rester « dans mon rythme » et n’ai pas voulu tenter l’expérience d’aller plus loin dans l'effort.
Ce stage a aussi été un stimulant pour mes réflexions professionnelles sur le développement durable. Et puis, il a été une expérience concrète de rencontres et d’échanges, avec ses difficultés et ses apports positifs.

Justement, comment as-tu vécu cette expérience collective ?
Comme une richesse : un soutien pour continuer l’effort physique, l’opportunité d’échanger sur nos vécus, nos découvertes, etc. J’ai pu échanger très rapidement, avec des personnes que je ne connaissais pas. Ces échanges ont été à la fois riches et instructifs.
Les séances collectives de réflexion nous ont permis d’avoir des discussions sur ce que nous vivions chaque jour – difficultés et découvertes -, des échanges sur nos questionnements personnels. On a pu partager et analyser conjointement nos expériences.

Qu’as-tu acquis durant le trek ?
Il y a quelques années, à 52 ans, j’ai découvert le bonheur apporté par la pratique régulière de la course à pied sur de longues distances. A 55 ans, avec ce trek, j’ai l’impression d’avoir découvert que mon corps était capable de m’apporter encore plus que ce que je le croyais : plus de bien-être dans l’effort, plus de capacités pour aller à la découverte des milieux naturels que j’aime : la montagne, la forêt.
Notre équipe de coureuses m’a aussi fait redécouvrir ce que pouvait être une compétition : pas un affrontement entre personnes mais un levier pour aller chercher en moi de nouvelles ressources, pour faire de nouvelles expériences physiques.
Enfin, cette expérience physique m’a permis de changer ma perception de l’avenir : je croyais raisonnable d’accepter de vieillir, que les années qui viennent soient structurées
par le vieillissement physique. J’ai découvert pendant le trek qu’il me fallait, au contraire,
faire confiance à mon corps et continuer à explorer tout ce qu’il avait à m’offrir.

L’organisation impose de « voyager léger », comment as-tu géré cette consigne ?
Cette contrainte s’est révélée être une opportunité de « voyager mieux » : la légèreté est
en fait l’amie du marcheur ! On est moins fatiguée, avec un meilleur équilibre, pas de mal
au dos, moins de douleur dans les muscles…
J’ai découvert une société très différente de celle dans laquelle je vis et je travaille, une société qui a un besoin vital d’économiser ses ressources, d’inventer un développement économe.
Nos échanges du soir ont permis de débattre du « vivre léger » : liens potentiels entre légèreté et mieux vivre, entre légèreté et diminution de l’empreinte écologique. Et remise
en cause du lien entre consommation et plaisir !!!

Dans quel état d’esprit reviens-tu de ce séjour ?
Il m’a permis d’ouvrir la porte professionnelle derrière laquelle j’étais bloquée. 2011 a été une étrange année pour moi. Consultante en développement durable, je n’ai jamais eu autant de clients ; mais avec des interlocuteurs qui étaient moins militants et plus managers que ceux avec lesquels j’avais travaillé auparavant. J’ai mal vécu ce changement et me suis posée beaucoup de questions sur ce que je pouvais apporter à mes clients… Je suis repartie du Népal apaisée : en fait, le problème n’était pas le changement d’interlocuteurs. Mais d’avoir oublié de veiller à remplir mon « réservoir » de motivation. Avec ce voyage au Népal, j’ai fait le plein. A moi de penser à le faire régulièrement à l’avenir ! Ca tombe bien
je crois que Sérénité Consulting envisage de créer d'autres séminaires ...